The Leftovers

The Leftovers : le design vivant d’OpenStructures
Nous exposons à la Galerie Le Passage des projets de Thomas Lommée et d’Alexandre Pelletier. Ce dernier est un ancien étudiant à Prép’art qui s’est ensuite formé à l’Esad de Reims et à La Cambre en design industriel. Alexandre Pelletier a travaillé en étroite collaboration avec Thomas Lommée qui est l’un des fondateurs d’OpenStructures (OS) en 2009, un studio de design mettant en place un design combinatoire vivant et évolutif.
« The Leftovers » est une série d’objets créés sur le système modulaire d’OpenStructures à partir de pièces réutilisées ou non utilisées de projets antérieurs.
Grâce à la modularité du système, toutes les pièces créées sont compatibles les unes avec les autres permettant de donner une seconde vie à des objets précédemment conçus par d’autres designers sur le même système, et de voir apparaitre de nouvelles formes elles-mêmes vouées à évoluer. Cette série d’objets a été réalisée uniquement à partir de pièces existantes afin de créer de nouveaux designs « collage », réalisés directement par assemblage sans dessins ou prototypes. Le design d’Openstructures évolue avec le temps et les idées des designers qui font à leur tour évoluer les structures existantes. Il y a la volonté de rendre le design vivant en jouant sur les codes de l’industrie, du bricolage, de l’artisanat. C’est un jeu de construction en perpétuelle évolution qui tente de changer notre rapport aux objets.
« The Leftovers » est le fruit d’une collaboration entre deux designers : Alexandre Pelletier, jeune designer issu de la section design de La Cambre, et Thomas Lommée, connu pour la création d’OpenStructures en 2009.
« The Leftovers » est une réflexion sur le design industriel et l’artisanat collaboratif, sur le design open source et le design de fiction, sur le rapport au bricolage et à l’invention, sur une façon de penser le design aujourd’hui en le rendant ingénieux et participatif, combinatoire et ludique. L’exposition désire montrer le design vivant d’OpenStructures à travers ces objets qui questionnent notre rapport aux usages et à l’esthétique.